Vagues1

diptyque vidéo, dessins numérique
dimensions variables, 7 min 48,  2016.
Galerie Podroom, Belgrade, Serbie



La caméra voyage en succession de travelings latéraux, elle traverse divers paysages très ténus ou que l'on aurait du mal à définir. C’est une errance, un flux continu où dans le déplacement  le clapotis des vagues, les trainées d’eau sur la vitre et la lumière aveuglante déstructurent l’image, la dilue.
Le mouvement ondulatoire (à la surface de quelque chose) rend le paysage incertain, il ajoute du flou et de la confusion. L’image devient difficile à discerner à cause de son manque de netteté, on aperçoit de vagues formes filtrées par l’eau et la lumière. Les ondes et vibrations se propagent s’amplifie sur diverses fréquences.
Oscillations, remous, houle, ressac et roulis des vagues se combinent avec les rayonnements du soleil et les réfractions ou diffractions de lumière qui gênent la vue temporairement. Le montage introduit d’autres images en superpositions qui contribuent à l’augmentation de la sensation d’une perte de repères face à des espaces indéterminés. On regarde dans le vague un paysage rendu aquatique et baigné par des lumières naturelles qui paraissent artificielles.



Ces mêmes préoccupations de vibrations se retrouvent sur le deuxième écran, sorte de paysage aquatique presque abstrait en noir sur fond blanc où ponctuellement des plongeurs, un nageur, des poissons ou des oiseaux apparaissent en silhouettes dessinées et animées. Le son joue le rôle de liant, c’est une capture d’ambiance qui rythme les vibrations.